Et soudain, tout le monde me manque
Nouveau film de la très talentueuse Jennifer Devoldere. Une fois de plus, elle nous gratifie de nouvelles visions de ses souvenirs et d'inventions qui font appel à notre imagination et à notre réalité, à travers un art parlant d'autres arts.
Car ce qui est fort, c'est que l'on se retrouve souvent dans ses personnages, et qu'en même temps, une petite comédie romantique qui pourrait s'avérer être banale ne l'est pas le moins du monde. Par l'usage des dialogues très travaillés, une musique qui nous emporte véritablement, une histoire du quotidien qui parle à chacun de nous et des interprêtes formidables, comfirmés comme Michel Blanc et Mélanie Laurent qui se confrontent autour d'un plat entrecôte/frites au Relais de l'entrecôte. Cette jeune actrice nous étonne dans chacun de ses films, mais ici, on sent vraiment à sa place. Petite parenthèse personnelle, déjà dans Jusqu'à toi, je la trouvais parfaite, et ici j'ai d'ailleurs regretté quelques minutes qu'elle n'aie pas repris son personnage d'avant; finalement, ce n'est que mieux comme ceci. Ces acteurs sont aux côtés de nouveaux talents comme Sebastien Knafo, Florence Loiret-Caille moins remarquable que dans La Peitite chambre-, Manu Payet et surtout Guillaume Gouix, qui prouve une fois de plus, après Poupoupidou, qu'il faudra compter avec lui dans le paysage de la comédie française.
De plus, la réalisatrice reprend aussi les mêmes acteurs, comme le duo Nakache/Laurent qui fonctionne à merveille.
Il faut vraiment aller voir ce film, rien que pour entrer dans l'univers de Jennifer Devoldere, qui nous porte et nous emporte à chaque minute, dés le génial générique de son film, avec une écriture pourtant simple, mais "incarnée" à merveille.