Match Point
Ce drame de Woody Allen, faisant partie de sa trilogie britannique, est en tout point insupportable à mes yeux. Il ne m'a d'ailleurs pas laissé de souvenir marquant.
Déjà, sur la forme, l'air tiré de L'Elixir d'amour de Gaetano Donizetti interprété par Enrico "una furtiva lagrima" (en plus le titre est évocateur à pleurer) qui agit comme une sorte de conscience du personnage de Jonathan Rhys-Meyer - d'ailleurs omniprésent à l'écran- n'est pas du tout agréable, et en plus sa redondance est... "redondandamment" lourde.
Sur le fond, tout est attendu; c'est toujours le dilemne de la blonde ou de la brune, l'une d'elle, la mauvaise, tombe évidemment enceinte, alors que l'autre a du mal à avoir un enfant, et subit la pression maternelle à ce sujet. Et c'est encore l'histoire d'une galeriste - il insiste trop sur les peintures, même à la fin. De plus, ça tire sur la longueur. Le suspens de la fin, par exemple, s'auto-supprime, car on attend trop, surtout pour ce qu'il se passe... sorte de McGuffin trop cuit.
Même l'affiche française n'est pas très réussie.
Bref, un film original ni sur le fond, ni sur la forme dont le seul point positif est de finir en queue de poisson.